La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial d'« or brun », rencontre des difficultés en matière de gestion du personnel de production de cacao. Pour en savoir plus, lisez cet article pour découvrir les difficultés auxquelles sont confrontés les producteurs.
Généralités sur la situation
La mauvaise situation des planteurs de cacao… Pour la récolte prête à commencer, la paie sera serrée. La Côte d'Ivoire a décidé de réduire d'un quart le montant versé. Fixé à 750 francs CFA le kilo, le prix du cacao est soumis à accises.
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial d'"or brun", avec plus de 40 % du volume, avait dévoilé un prix officiel de 1 000 francs CFA le kilo pour la principale récolte annuelle. Le Ghana et la Côte d'Ivoire après avoir reçu l'ordre de réduire la quantité de beurre sur le marché du cacao, ils s'étaient engagés à payer un « différentiel de revenu décent » de 400 dollars (340 euros) la tonne, en plus du prix de la denrée répertoriée dans Londres.
Simple coïncidence ? Ce reclassement a été annoncé alors qu'Alassane Ouattara briguait sa réélection à la présidence de la Côte d'Ivoire, sur fond de fortes tensions, et que son homologue ghanéenne, Nana Akufo-Addo, briguait également un nouveau mandat.
La crise sanitaire n'est pas la seule cause de la paralysie qui touche le cacao ivoirien. Pour les spécialistes du secteur, la Côte d'Ivoire, qui s'est associée au Ghana pour obliger les multinationales du chocolat à payer plus cher leurs fèves, voit désormais ces manœuvres se retourner contre eux.
Les inconvénients pour les planteurs
Pour certains producteurs de cacao, il faudra du temps pour se remettre de cette crise. Car celui qui vend peu ou rien n'a pas les moyens d'entretenir ses parcelles, ce qui affecte inévitablement la qualité et la quantité de cacao pour les saisons suivantes. Les moins vigilants ou ceux pour qui la situation est urgente se font régulièrement arnaquer par « les margouillats », le nom du lézard donné aux traqueurs véreux qui achètent leur cacao à un prix inférieur au prix officiel.
De nombreux producteurs sont même contraints de vendre ou de prêter leurs parcelles pour survivre. Certaines femmes quitteraient même leur mari qui n'en sortait pas.